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21 mars 2006 2 21 /03 /mars /2006 12:27

HISTOIRE :

A San Giovanni Rotondo, Mamma Rosa s'entendit soudain appeler: «Rosa, Rosa!»
Elle se retourna et vit avec quelle surprise — la dame au foulard bleu ciel.

—  Tu me reconnais ?
—  Oui, répond Rosa, vous êtes la Madone qui m'avez apporté la guérison.
—  Je suis la Mère de Consolation, la Mère des affligés. Dis-le donc à San Damiano, et au professeur qui n'a pas voulu croire à ta guérison. Après la messe, nous nous trouverons près de la sainte table et je t'accompagnerai chez Padre Pio.

MESSAGE :

« Je viens sur cette terre apporter l’amour, la paix, la consolation dans les cœurs, dans les nations, dans les familles, car il n’y a plus d’amour (…) tant d’âmes vont à la perdition ! » (19.09.66)
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20 mars 2006 1 20 /03 /mars /2006 12:44

Après avoir été guéri par la Vierge, Rosa se rendit avec un pèlerinage diocésain placé sous la conduite spirituelle de son curé, Don Edgardo Pellacani, à San Giovanni Rotondo.

Le samedi matin, tandis qu'elle récitait le chapelet sur la place de l'église de San Giovanni Rotondo, elle s'entendit soudain appeler: «Rosa, Rosa!» Elle se retourna et vit avec quelle surprise — la dame au foulard bleu ciel.

—  Tu me reconnais ?

—  Oui, répond Rosa, vous êtes la Madone qui m'avez apporté la guérison.

—  Je suis la Mère de Consolation, la Mère des affligés. Dis-le donc à San Damiano, et au professeur qui n'a pas voulu croire à ta guérison. Après la messe, nous nous trouverons près de la sainte table et je t'accompagnerai chez Padre Pio.

Ainsi fut fait. Dès qu'elles furent auprès de Padre Pio, la Vierge disparut sans laisser de trace. Sans s'émouvoir d'une telle intervention et d'un tel départ, Padre Pio reçut Mamma Rosa et lui enjoignit d'aller assister les malades, spirituellement surtout, durant deux ans. On imagine la perplexité de la pauvre paysanne quand elle rentra chez elle à San Damiano.

Aussitôt, cependant, elle alla assister un de ses oncles à l'hôpital. Après le rétablissement de cet oncle, elle rencontra, à la sortie de l'hôpital, un religieux qui lui demanda:

—  Vous allez assister les malades?

—  Oui

—  Alors, venez avec moi. Je vous accompagnerai à l'asile E ...

Il l'accompagna effectivement jusqu'aux abords de l'asile, puis disparut, et Rosa ne revit plus jamais ce religieux. Arrivée dans la salle d'attente, Rosa déclara aux Soeurs:

—  Un religieux m'a accompagnée jusqu'ici et il m'a dit qu'il y avait un malade à assister.

—  Oui, c'est vrai.

C'était un ancien officier âgé de 90 ans, que Rosa assista spirituellement et prépara à la mort.

Elle se rendit ensuite en divers endroits durant plus de deux ans.

Rosa elle-même relate cette période: «Pendant les années où j'ai assisté les malades, je suis allée très souvent chez Padre Pio, emmenant des malades. Lorsque ma tante a contracté une pneumonie, j'y suis retournée. Nous sommes partis le 22 septembre et y sommes restés jusqu'au 26. Je me suis confessée au Père. Il m'a dit de ne plus quitter notre maison, de prier devant la petite chapelle de saint Michel, afin qu'il m'illumine, me guide, m'assiste et me défende, car il m'adviendra un grand événement. "Prépare-toi, m'a-t-il dit, par la prière et le sacrifice... Saint Michel et notre Maman céleste te seront toujours proches, et moi aussi." »

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20 mars 2006 1 20 /03 /mars /2006 12:23

Le démon a été chassé à tout jamais de ce lieu appelé le "Jardin de Paradis".

La Vierge nous dit :

« Ce Lieu est Mon Jardin de Paradis sur cette terre (…)
J’appelle Mes enfants … Je vous appelle pour vous réunir EN CE PETIT CENACLE comme lorsque J’étais réunie avec les apôtres : Tous unis en un seul cœur, avec Jésus et avec votre Maman du Ciel qui vous aime tant ! » (4.6.68)

« Ce LIEU a été consacré par le Père Eternel » (14.4.67)

« Jour et nuit, Je serai avec vous en ce Lieu sacré, dans ce petit Jardin de Paradis, Je vous attends ICI ! » (16.07.68)

« Faites de nombreux pèlerinages en signe de pénitence afin de demander pitié et miséricorde pour vous et ceux qui vous sont chers. Venez souvent à Mes Pieds ! » (2.07.68)

« Je suis la Mère du pardon. Un regard de repentir suffit et Je dépose sur votre front le baiser du pardon, de l’amour, de la miséricorde, car Je vous aime tant, tant, mes enfants ! » (22.08.67)

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13 mars 2006 1 13 /03 /mars /2006 14:30
LES "PENSIONE" DE L'ASSOCIATION "CITTA DELLE ROSE" :

Nouvelle pension Saint Joseph
ALBERGO RISTORANTE NUOVA PENSIONE SAN GIUSEPPE
Citta' Delle Rose S.R.L. Nuova Pensione S.Giuseppe
29019 San Damiano (PC) - 37, LOCALITA' S. DAMIANO
tel: +39 0523 530143
Pension complète : 47 €
Demi-pension : 41 €

Ancienne pension Saint Joseph
Pension complète : 37 €
Demi-pension : 24 €

LES AUTRES "PENSIONE" :

Chez Bettina :
San Damiano di San Giorgio
PIACENZA
ITALIE
+39 (05 23) 53 01 75
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9 mars 2006 4 09 /03 /mars /2006 11:56

Rosa Quattrini, plus communément appelée "Mamma Rosa", était une pauvre paysanne du nord de l'Italie.

Tandis que ses soeurs étaient studieuses, Rosa préférait garder les moutons ou se rendre utile aux travaux de la ferme. Elle ne fréquenta l'école que durant trois ou quatre hivers. L'instruction qu'elle reçut fut donc rudimentaire. Si elle manquait de formation intellectuelle, Rosa n'en avait pas moins l'esprit vif et une bonne mémoire. Elle ne voyait les choses du monde qu'à travers les vérités de la foi qu'elle comprenait d'instinct, mais qu'elle aurait été dans l'impossibilité d'exprimer avant que la Sainte Vierge n'intervienne dans sa vie.

Comme ses soeurs, Rosa a appris toute jeune à prier. «Maman, disait-elle, nous faisait réciter le rosaire tous les jours. Nous avions toujours notre chapelet avec nous. Nous récitions des prières durant la journée, là où nous nous trouvions, notamment le chapelet des anges ou les sept plaies de Jésus. Et le soir, de retour à la maison, chacune de nous écrivait sur un petit carnet que maman avait préparé ce qu'elle avait récité ce jour-là.»

Rosa s'inscrivit à l'Action catholique des jeunes et se voulait serviable envers chacun. Le 7 octobre 1937, âgée de 28 ans (elle est née le 26 janvier 1909), elle épousa un jeune ouvrier de la briqueterie de Ponte dell'Olio, Giuseppe Quattrini. Elle prit alors sa mère avec elle et alla vivre à Villo di Vigolzone, où demeurait Giuseppe.

Les grands-parents de Rosa, Paolo Buzzini et son épouse, étant décédés, le partage des biens familiaux eut lieu en novembre 1937. Le frère de Frederico, Innocento, et sa soeur Adèle, oncle et tante de Rosa, vinrent également s'installer à Villo, où Innocento avait loué une ferme appartenant au comte Nasali Rocca. Mais peu après, Innocento décéda. Ne voulant pas laisser leur tante Adèle seule, Rosa et Giuseppe vinrent vivre auprès d'elle pour l'aider aux travaux de la ferme et à l'élevage du bétail. C'est durant leur séjour à Villo que mourut Giacomina Buzzini-Peveri, la mère de Rosa.

Apprenant quelques années plus tard qu'une ancienne propriété de sa famille était devenue libre, Giuseppe Quattrini décida de la louer et il s'installa avec son épouse, ses enfants et la tante Adèle à la «Casa Quattrini ». Toutefois, des divergences avec le propriétaire l'amenèrent à quitter le lieu. Avant qu'ils n'arrivent en 1960 à San Damiano, Giuseppe et les siens changèrent plusieurs fois de domicile. Leur situation économique ne cessait de se détériorer. Dans la pauvreté, ils demeurèrent cependant d'une grande dignité.

Giuseppe et Rosa eurent trois enfants : Giacomina en 1938, Paolo en 1943 et Pier-Giorgio en 1952. Chaque naissance nécessita une césarienne. Lors de la troisième grossesse, le médecin conseilla fortement un avortement thérapeutique. Rosa refusa catégoriquement, affirmant : « Cet enfant, c'est Dieu qui me l'a donné!» Ce troisième accouchement eut lieu dans des conditions particulièrement difficiles et la santé de Rosa s'aggrava progressivement. Dès lors, Rosa fit des aller et retour de son domicile à l'hôpital et de l'hôpital à son domicile. En 1961, la science la condamnait. Elle était rentrée de l'hôpital une dizaine de jours plus tôt pour mourir chez elle lorsque, le 29 septembre, en la fête de saint Michel archange, une mystérieuse dame lui rendit visite.

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7 mars 2006 2 07 /03 /mars /2006 12:06

Peu avant midi, le 29 septembre 1961, une jeune femme inconnue vint frapper à la porte. Tante Adèle alla ouvrir. La femme, très belle, portait le costume des paysannes de la région. Elle avait sur la tête un foulard bleu ciel.

La visiteuse venait quêter pour les oeuvres de Padre Pio, Tante Adèle lui rétorqua que la famille de sa nièce ne possédait que mille lires, lesquelles avaient d'ailleurs été empruntées. La dame s'informa de la situation de la famille, puis demanda à voir Rosa qui était alitée:

—  As-tu foi en Padre Pio? lui demanda-t-elle

—  Oui, répondit Rosa, j'ai grande confiance en lui. Je le prie déjà depuis un certain temps, mais je ne suis pas encore guérie.

—  Si tu as confiance en Padre Pio, il te fera guérir. A ce moment-là, midi a sonné et la dame lui dit:

—  Récitons l'Angélus! Puis se tournant vers Rosa, elle ajouta:

—  Allons, lève-toi !

—  Madame, je ne peux pas me lever: j'ai de trop fortes douleurs. (Tante Adèle précise que ce matin-là, Rosa avait été particulièrement mal.)

—  Donne-moi la main! Lève-toi !

—  Je ne peux pas.

—  Donne-moi encore l'autre main !

Alors Rosa se leva et ensemble elles récitèrent l'Angélus. Après l'Angélus, la dame ajouta:

—  Maintenant, disons cinq Pater, Ave et Gloria aux intentions de Padre Pio, en l'honneur des cinq plaies de Notre-Seigneur.

Pendant ce temps, la dame toucha de la main les plaies de Rosa qui se fermèrent instantanément. Elle demanda encore un verre d'eau, que tante Adèle lui apporta. Elle précisa à Rosa:

—  Cette eau, tu la boiras demain matin quand Padre Pio commence à célébrer la sainte messe. Tu te rendras aussi chez lui.

—  Je n'ai ni argent, ni vêtements, objecta Rosa.

—  Tu auras ce qu'il faut.

«J'ai vu tout ce que cette dame avait fait pour Rosa, ajouta tante Adèle, et je lui ai alors donné 500 lires. Elle les a prises et m'a beaucoup remerciée. Elle m'a saluée, puis s'est disposée à sortir. Lorsqu'elle fut sur le pas de la porte, elle me dit encore:

—  Ta nièce a grande confiance en Padre Pio, mais toi pas assez.

—  Si Padre Pio guérit ma nièce, moi aussi j'aurai confiance en lui.

Puis elle s'en est allée et je suis retournée vers Rosa et lui ai dit:

—  Nous avons donné 500 lires à cette dame et nous ne lui avons même pas demandé qui elle était.»

Rosa répliqua:

—  Tante, ne pensez pas à ces 500 lires. Si le Padre Pio me fait guérir, j'irai les gagner, ces 500 lires.

Tante Adèle retourna dans sa chambre où se trouvait une petite statuette de la Madone, à qui elle adressa les paroles suivantes :

—  Chère Madone, faites que ces 500 lires arrivent bien aux mains de Padre Pio.

Elle entendit alors une voix très forte (sans doute celle de Padre Pio) : «Aie confiance, ta malade sera guérie.»

Après avoir effectué quelques travaux dans la maison, tante Adèle retourna à la cuisine et vit Rosa, près de l'évier, qui lavait la vaisselle.

—  Mais qu'est-ce que tu fais ici, Rosa? C'est moi qui lave la vaisselle, pas toi !

Rosa lui sauta alors au cou et lui dit en l'embrassant :

—  Mais, tante, je suis guérie.

—  Tu veux guérir en un instant? Tu guériras, oui, mais...

—  Oui, oui, je suis guérie, tante, je n'ai plus rien.

«Je ne me doutais pas, précise tante Adèle, que c'était la Madone qui était venue.»

Pendant ce temps, Giuseppe était allé cueillir des châtaignes pour assurer aux siens le moyen d'assouvir leur faim, car il devait entrer à l'hôpital le lendemain pour être opéré d'une hernie. A son retour, quelle ne fut pas sa surprise de constater que son épouse était réellement guérie.

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6 mars 2006 1 06 /03 /mars /2006 12:10

Quelques mois plus tard, Rosa se rendit avec un pèlerinage diocésain placé sous la conduite spirituelle de son curé, Don Edgardo Pellacani, à San Giovanni Rotondo.

Le samedi matin, tandis qu'elle récitait le chapelet sur la place de l'église de San Giovanni Rotondo, elle s'entendit soudain appeler: «Rosa, Rosa!» Elle se retourna et vit avec quelle surprise — la dame au foulard bleu ciel.

—  Tu me reconnais ?

—  Oui, répond Rosa, vous êtes la Madone qui m'avez apporté la guérison.

—  Je suis la Mère de Consolation, la Mère des affligés. Dis-le donc à San Damiano, et au professeur qui n'a pas voulu croire à ta guérison. Après la messe, nous nous trouverons près de la sainte table et je t'accompagnerai chez Padre Pio.

Ainsi fut fait. Dès qu'elles furent auprès de Padre Pio, la Vierge disparut sans laisser de trace. Sans s'émouvoir d'une telle intervention et d'un tel départ, Padre Pio reçut Mamma Rosa et lui enjoignit d'aller assister les malades, spirituellement surtout, durant deux ans. On imagine la perplexité de la pauvre paysanne quand elle rentra chez elle à San Damiano.

Aussitôt, cependant, elle alla assister un de ses oncles à l'hôpital. Après le rétablissement de cet oncle, elle rencontra, à la sortie de l'hôpital, un religieux qui lui demanda:

—  Vous allez assister les malades?

—  Oui

—  Alors, venez avec moi. Je vous accompagnerai à l'asile E ...

Il l'accompagna effectivement jusqu'aux abords de l'asile, puis disparut, et Rosa ne revit plus jamais ce religieux. Arrivée dans la salle d'attente, Rosa déclara aux Soeurs:

—  Un religieux m'a accompagnée jusqu'ici et il m'a dit qu'il y avait un malade à assister.

—  Oui, c'est vrai.

C'était un ancien officier âgé de 90 ans, que Rosa assista spirituellement et prépara à la mort.

Elle se rendit ensuite en divers endroits durant plus de deux ans.

Rosa elle-même relate cette période: «Pendant les années où j'ai assisté les malades, je suis allée très souvent chez Padre Pio, emmenant des malades. Lorsque ma tante a contracté une pneumonie, j'y suis retournée. Nous sommes partis le 22 septembre et y sommes restés jusqu'au 26. Je me suis confessée au Père. Il m'a dit de ne plus quitter notre maison, de prier devant la petite chapelle de saint Michel, afin qu'il m'illumine, me guide, m'assiste et me défende, car il m'adviendra un grand événement. "Prépare-toi, m'a-t-il dit, par la prière et le sacrifice... Saint Michel et notre Maman céleste te seront toujours proches, et moi aussi." »

Une commerçante de Piacenza m'a affirmé avoir accompagné Rosa chez Padre Pio. Elle m'a montré des photos prises à San Giovanni Rotondo. Mamma Rosa elle-même m'a dit s'être rendue en tout douze fois à San Giovanni du vivant du célèbre capucin. En compagnie d'une trentaine de personnes, dont trois prêtres, j'ai participé avec Mamma Rosa en février 1970 (soit un an et demi après la mort de Padre Pio) à un pèlerinage à San Giovanni et à la Santa Casa de Lorette. En cette circonstance, le dernier confesseur de Padre Pio s'est entretenu avec Mamma Rosa pendant notre halte au Monte Gargano, où se trouve la célèbre grotte de l'apparition de saint Michel. Il avait été prévenu «en songe» par Padre Pio de la venue de notre pèlerinage. Comme nous avions quitté San Giovanni aussitôt après la messe matinale célébrée devant le tombeau du Padre, il nous a rejoint au Monte Gargano, où je l'ai personnellement vu, accompagné de deux religieuses. Les témoignages de prêtres ou religieux, fils spirituels de Padre Pio, sont nombreux à confirmer la pensée très positive du Padre au sujet des événements de San Damiano.

Parlant de son instrument, la Madone miraculeuse des Roses dira le 8 novembre 1968: «Ignorante, oui, mais tout amour! Ignorante, oui, mais toute foi! Toute pour Jésus et pour moi!»

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5 mars 2006 7 05 /03 /mars /2006 12:13
Le 16 octobre 1964, un vendredi, Rosa se trouvait seule à la maison aux heures de midi. Tous étaient absents, y compris tante Adèle qui était allée chez la fille de Mamma Rosa, mariée à un agriculteur du hameau voisin de Centoverra. Quelques minutes avant que ne sonne l'Angélus de midi, une voisine, qui s'était entretenue avec Rosa, l'avait quittée pour aller prendre le repas dans sa ferme.

Midi sonna au clocher du village et Rosa se mit à réciter l'Angélus. Elle entendit une voix l'appeler du dehors: «Viens, viens!» Ne sachant qui c'était, Rosa voulut d'abord finir sa prière. La voix se fit entendre une seconde fois: «Viens, viens ici, je t'attends!» Cet appel provenait du jardin voisin.

Craignant une astuce du malin, Rosa prit son chapelet à la main et sortit. Elle était cependant en partie rassurée, car la voix était si belle, si douce. Arrivée au milieu de la cour, Rosa vit une nuée descendre du ciel et se poser sur le prunier. Cette nuée était éclatante de lumière et parsemée d'étoiles d'or et d'argent. En elle voltigeait un nombre incalculable de pétales de rose de toutes les couleurs.

«Je ne voyais encore personne, dit Rosa, mais je ressentais une grande joie dans le coeur. Je me suis assise sur un siège, puis me suis mise à prier. Un instant après est sorti de la nuée un grand globe rouge qui s'est placé sur le poirier. Alors la nuée disparut, tandis que demeurait visible la Madone entourée d'une vive lumière. De ses mains sortaient de grands rayons lumineux pleins de pétales de rose qui tombaient à terre. La Madone était vêtue d'une robe bleue, serrée à la taille par une ceinture blanche, et d'un grand manteau blanc. Sur la tête elle portait une couronne d'étoiles desquelles jaillissait une intense lumière. Quand j'ai vu une telle splendeur, j'ai invoqué la Maman céleste comme ceci: "Je ne suis pas digne que tu viennes près de moi, mais dis seulement une parole et je t'écouterai." Le visage de la Vierge était tellement triste que je me suis mise à pleurer, puis à lui demander pardon pour moi, pour mes proches, pour le monde entier. Elle me regardait, me fixait, mais ne disait rien encore. J'ai commencé à réciter le rosaire. Elle s'est alors mise à me sourire et à me parler:

'Ma fille, je viens de très loin. Annonce au monde que tous doivent prier, parce que Jésus ne peut plus porter la croix. Je veux que tous soient sauvés, les bons et les méchants. Je suis la Mère de l'Amour, la Mère de tous, vous êtes tous mes enfants. C'est pourquoi je veux que tous soient sauvés. C'est pour cela que je suis venue, pour amener le monde à la prière parce que les châtiments sont proches. Je reviendrai chaque vendredi, et je te donnerai des messages. Et tu dois les faire connaître au monde."

Alors je lui dis: "Mais comment me croira-t-on? Je ne suis qu'une pauvre paysanne ignorante. On ne m'a pas crue lorsque j'ai été guérie. On me jettera en prison!" Elle m'a répondu: "Ne crains pas, car je vais maintenant te laisser un signe. Cet arbre fleurira. "»

La Vierge Marie s'en alla et, au même instant, le poirier fut couvert de fleurs, à tel point qu'on ne voyait presque plus les feuilles. Il portait encore les fruits, la récolte se faisant tardivement pour cette sorte de poires.

Une branche du prunier, que la Vierge avait effleurée, a fleuri le lendemain.

Malgré les pluies automnales, les fleurs sont demeurées trois semaines sur les deux arbres et des milliers de personnes les ont vues, comme l'atteste le quotidien de Piacenza.

Remarquons que le 29 septembre 1961 Marie est venue sous l'aspect d'une personne humaine, tel l'ange Raphaël envoyé à Tobie, tel Notre-Seigneur pris par Marie-Madeleine pour un jardinier (Jn 20,15) ou apparaissant aux disciples d'Emmaüs (Lc 24,16) sous les traits d'un étranger ou encore se montrant au bord du lac de Galilée, à Pierre et aux principaux apôtres sans qu'ils sachent que c'était Lui (Jn 21,4).

Le 16 octobre 1964, au contraire, Marie s'adresse à l'humanité en glorieuse Mère du Christ participant intimement à l'histoire du salut et s'annonçant comme Mère de l'Amour, comme Mère de tous ses enfants de la terre.

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22 février 2006 3 22 /02 /février /2006 17:28
Dans le prolongement d'un pèlerinage à San Damiano, n'hésitez pas à vous ressourcer régulièrement auprès d'une communauté ou d'un lieu spirituel. Nous vous en proposons quelques uns ici. La liste est loins d'être exhausive. Elle n'est là qu'à titre d'information.

Communautés nouvelles
- Carmel de la Vierge Missionnaire
- Communauté de l'Emmanuel
- Communauté des Béatitudes
- Communauté du Chemin neuf

Foyers de Charité
- Chateauneuf de Galaure
- Tressaint
- Comb-la-ville (près de Paris)
- etc.

Lieux de pèlerinage
- Paray-le-Monial
- Lisieux
- etc.

Abbayes
- Saint Benoit sur Loire
- Saint Wandrille
- Solesmes
- etc.
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14 février 2006 2 14 /02 /février /2006 15:09
Des vidéos et DVD sur San Damiano sont dispobibles sur les thèmes suivants :
- Mamma Rosa, une vie
- Marie, mère de l'Eglise
- Témoins de vérité

Contacter :
SAN DAMIANO MEDIA
11, villa Poirier
75015 PARIS
Tél. : 01 43 06 97 08
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