Sal Solo est un chanteur britannique. Il faisait parti du groupe anglais classix nouveaux dont le succès était retentissant en Grande-Bretagne, mais aussi dans plusieurs pays du monde : En 1982, la chanson « It’s a dream » se trouve dans le top 20, l’album la vérité devient disque d’or au Portugal et n°1 dans plusieurs pays. Il entreprend des tournées en Asie et en Inde. En 1983, avec l’album Secret, le groupe fait des concerts de près de 10 000 personnes en Pologne et 25 000 personnes à Helsinki (Finlande). En 1984, il est n°1 en Pologne avec « Never Never Comes » et « Heart From the Start ».
A l’époque de ce succès, Sal Solo devenu célèbre, ressent pourtant un grand vide. Il nous livre le témoignage de sa conversion sur son site www.salsolo.com. Vous trouverez ici la traduction en français.
A l'époque où Classix traversait son heure de gloire en 1983, je devenais de plus en plus désillusionné avec le succès. Malgré les foules pleines d'adoration en Pologne, et plusieurs coups dans d'autres pays, je trouvais que la célébrité n'était pas tout et ne menait pas à tout. Lors de notre tournée en Inde en 1982, nous avons tous été frappés de nous trouver face à face avec une pauvreté totale. Dans une chanson appelée "The Unloved" ("le mal-aimé") sur l'album qui a suivi, j'ai écrit la « pauvreté pour toi et moi est une télé en noir et blanc ». Avec le recul, alors que nous menions une vie privilégiée d'évasion, cette expérience semble avoir semé en moi des graines de mécontentement. Une nuit, alors que notre tournée en Pologne rencontrait un très vif succès, je me suis trouvé tout triste après le concert, dans ma chambre d'hôtel. Dix milles personnes en demandant plus et 20 minutes de bis n'avaient pas été suffisant pour me combler. J'ai pensé alors qu'il devait exister quelque chose de plus, et je me suis dis en moi-même : « Seigneur, si tu es là, j'aimerais le savoir. » Rien ne se passa à ce moment-là, mais commençait un chemin de recherche.
Je me suis fait des amis avec un nouveau jeune groupe appelé Kajagoogoo et le joueur basse Nick Beggs était chrétien. Nous avons traîné un peu ensemble et avons décidé en octobre 1983 d'aller faire un pèlerinage en Italie. L'endroit s’appelait San Damiano. De tout temps, les gens ont du mal à comprendre pourquoi aller trouver Dieu dans un lieu particulier, s’Il est partout ! Je pense que la réponse est qu’un voyage est un signe physique utile pour nous dans la recherche, et quand on quitte notre routine et notre environnement normal, nous sommes plus à même d’entendre la voix de Dieu s'il nous parle. Au début, j'ai détesté ce pèlerinage, mais deux jours plus tard, en écoutant les témoignages de conversion de personnes toutes simples, et absorbé par l'atmosphère de prière, j'ai cru, tout comme eux, que Dieu existe, qu’il est vivant, et qu’il fait attention à nous.
Au début j'ai pensé que je devais abandonner la musique et me retirer dans un monastère mais un pèlerin m’a dit : « les jeunes du monde entier recherchent des réponses - ils écoutent de la musique - vous avez trouvé ce qu'ils cherchent - vous pouvez utiliser la musique pour le leur dire. » Depuis ce moment, et jusqu’à ce jour, ma musique a changé complètement de direction.
Tout d’abord, j’ai fait un enregistrement sur de San Damiano qui fut dans le top 20 en Angleterre et n°1 en Pologne. En 1985 a suivi ensuite l’album Heart and Soul (Coeur et âme) ainsi que d'autre singles. Ensuite, en 1987, j’ai fait un enregistrement qui a plus ou moins fini ma carrière commerciale ; C'était une chanson d'amour appelée « How Was I to Know » (Comment étais-je à savoir), d'un bébé non désiré et non né à sa mère. Quand les gens ont essayé d'acheter le disque, on leur a dit qu’il n'était pas disponible. Non mis en vente, ils n'ont jamais rien su à son sujet. Dans un magasin de Glasgow, un assistant a même dit à un client de ne pas acheter le disque parce qu’il parlait d'avortement…
Ce fut un black-out total à la radio. Une des stations les plus importantes a dit : « Vu le sujet ce n’est pas souhaitable pour une audience de famille. » J’ai toujours pensé que dans le Rock’n roll, tu pouvais dire ce que tu voulais. Du coup, c’est devenu quelque chose comme un réveil difficile. J’ai décidé que je ne voulais plus faire de musique, et je n’ai plus jamais fait d’autre enregistrement commercial en propre.
En 2003, le chanteur britannique Aled Jones a enregistré une nouvelle version de "San Damiano", pour son album Higher qui est resté dans le top 40 britannique pendant plusieurs semaines et fut disque d’argent.
Suite à sa conversion commence alors une nouvelle vie pour Sal Solo : L’évangélisation des jeunes par la musique (d’aujourd’hui). Cependant, en 1988, il pense qu’il ne fera plus aucun enregistrement ni aucun concert. Il s’investit dans la rédaction dans des publication chrétiennes, émissions à la radio BBC à Londres, dans sa paroisse, organise des pèlerinages en Europe, etc. Après quelques temps, avec son groupe de prière, on parcoure le pays tous les mois pour animer les groupes de jeunes. Dans son quotidien, la musique ne l’a pas quitté.
Ce n’est qu’en 1991 qu’il enregistrera son nouveau disque : « Look at Christ ». Il s’agit d’une méditation sur le Rosaire : Une chanson par mystère. Magnifique !
Depuis, plusieurs albums suivront. Il est depuis plusieurs années installé aux Etats-Unis où la demande en matière de rock chrétien est très forte. Enchaînant les concerts, les albums, les réunions de prière, Sal Solo communique sa Foi par la musique et touche un grand nombre de jeunes dans le monde entier (USA, Europe, Inde…).
Pour en savoir plus sur Sal Solo, consulter son site web : www.salsolo.com